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Au plus haut depuis les années 80 l’inflation est au cœur de l’actualité. Alors qu’on la qualifiait de temporaire il y a encore un an, elle s’avère de plus en plus persistante et élevée. Depuis plusieurs mois, les données de prix surprennent d’ailleurs systématiquement à la hausse.
Au plus haut depuis les années 80, l’inflation est au cœur de l’actualité. Alors qu’on la qualifiait de temporaire il y a encore un an, elle s’avère de plus en plus persistante et élevée. Depuis plusieurs mois, les données de prix surprennent d’ailleurs systématiquement à la hausse.
Chez LBP AM, nous estimons que cette dynamique, qui a poussé l’inflation de la Zone Euro à un niveau de 7,5% et celle des Etats-Unis à 8%, pourrait se maintenir pendant encore au moins 6 mois. Nous pensons également que les risques d’inflation restent plutôt haussiers.
En effet, outre la crise énergétique, les facteurs qui ont favorisé cette inflation sont les conséquences de la crise de la Covid, à savoir un choc d’offre lié aux perturbations des chaînes de production et d’approvisionnement, mais aussi à des pénuries de main d’œuvre. Alors qu’une amélioration commençait à se faire sentir en début d’année, le conflit entre l’Ukraine et la Russie ont douché tous les espoirs de moindres tensions dans les prix. Ces deux pays jouent, en effet, un rôle clé dans l’exportation de matières énergétiques et céréalières. En outre, le re-confinement en Chine va à nouveau renforcer les goulots d’étranglement.
Ces chocs ne devraient pas se résorber avant 2023. D’une part, les experts estiment, par exemple, que la production de semi-conducteurs ou encore le fret maritime ne reviendront pas à la normale avant cet horizon. D’autre part, les mesures tendancielles de prix sont clairement orientées à la hausse et les risques d’effet de « second tour » via la hausse des salaires ne sont pas à exclure dans des marchés de l’emploi qui se portent plutôt bien.
A court terme, les craintes vont donc demeurer.
En réponse, les Banques Centrales ont entamé le processus de normalisation de leurs politiques monétaires, ce qui s’est traduit par une pression très haussière sur les rendements obligataires.
A plus long terme, les tendances déflationnistes que nous connaissions avant cette crise sanitaire, pourraient être remises en question en raison des dépenses publiques, de la moindre globalisation et de la transformation énergétique. A cela s’est ajouté récemment la volonté de moindre dépendance de l’Union Européenne à l’égard du gaz et du pétrole russes.
Dans ce contexte, nous continuons de recommander d’être protégé contre l’inflation tout en limitant l’exposition au risque de taux.
Avec sa flexibilité en termes d’exposition à l’inflation et au risque de taux, le fonds LBPAM Inflation Flexible cherche à répondre à ce double défi : se protéger contre l’inflation et contre la hausse des taux nominaux et réels. Sa flexibilité lui permet également de capter l’inflation dans l’ensemble des pays développés. Le fonds est ainsi exposé actuellement sur des titres indexés sur les inflations euro et américaine de maturités courtes et a une sensibilité négative aux taux nominaux.
OBJECTIF DE GESTION DU FONDS
L’objectif de gestion du FCP est d’obtenir, sur la période de placement recommandée de 3 ans minimum, une performance supérieure aux principaux marchés d’obligations souveraines de la zone euro indexées sur l’inflation. Le FCP n’étant cependant pas indiciel, sa performance pourra s’éloigner sensiblement de l’indicateur de référence, en fonction des choix de gestion qui auront été opérés.
Risques principaux